11 millions à trouver...
Les journalistes à nouveau enamourés de Sarko en ont fait des tonnes sur sa reprise en main de l'UMP et sur les 7 500 ¤ qu'il a versés pour combler la dette comme il invite à le faire les français auxquels il a fait tant de mal pendant 5 ans (et plus).
7 500 ¤ ?... comme s'il était limité à cette somme comme n'importe quel français.
Sur les 11 millions que l'UMP doit aux banques, 500 000 ¤ devraient théoriquement être versés de la poche de Sarko puisque pour obtenir le prêt de 11 millions d'euros, il s'était porté caution personnelle.
Sarko invite donc une fois de plus les français à être les dindons de sa farce.
Références :
- L'article "Le magicien surdose" en page 1 du Canard enchaîné du 10/07/2013.
- L'article "Sarko joue les généreux à bon compte" en page 2 du Canard enchaîné du 10/07/2013.
Depuis, plusieurs brèves sont sorties dans le Canard enchaîné du 17/07/2013 :
- "Les 11 millions de Sarko" en page 2 sans laquelle Copé conclut "Ce n'est pas l'UMP qui a besoin de Sarko, c'est Sarko qui a besoin de l'UMP pour rembourser."
- "L'ex aux anges" en page 2 : Sarko a dit "Avant, je claquais des doigts, les gens venaient; maintenant, en plus, ils paient.", mais un sondage révèle que 61% des sondés ne souhaitent pas qu'ils se représente à la présidentielle (il ne doit pas y avoir que des gens de gauche dans le lot;).
- "Entre enfumage et manip" en page 2 : Ayrault comme Fillon emploient le terme d'enfumage.
- "Fillon 'en guerre'" en page 2 : Fillon fulmine quant aux 7 500 ¤ versés par Sarko alors que Sarko était le seul à avoir légalement le droit de verser plus (voire de tout rembourser).
Il parle de "foutage de gueule". - "Champ de bataille" en page 2 : Copé râle aussi : "C'est quand même lui qui nous a mis sur la paille avec une campagne qui a coûté les yeux de la tête. Et c'est moi qui dois gérer la faillite".
Et pour finir, en page 8 du Canard enchaîné du 17/07/2013 : "Du retour dans le retour" révèle qu'après trois jours à s'extasier sur Sarko, les journalistes ont pris la mesure du désir réel des français (sondages) et de la reprise en main de l'UMP avec Fillon qui s'agite à la Grande-Motte (et d'autres qui ne souhaitent pas réellement un retour qui serait un frein à leurs ambitions).